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| baby i love you less and less (luke) | |
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Luke Stark ≈ MESSAGES : 155 ≈ AVATAR - © : jamie dornan (schizophrenic, p!a) ≈ PSEUDO : saige (samantha) ≈ JOB : rédacteur en chef | Sujet: baby i love you less and less (luke) Mar 19 Mai - 16:10 | |
| “lying is the most fun a girl can do without taking her clothes off” {luke stark}
nom prénoms : luke alexander stark. ≈ âge : trente deux ans. ≈ origines : américaines. ≈ métier : rédacteur en chef. ≈ orientation : hétérosexuel. ≈ statut civil : en couple. ≈ études : master de journalisme à la missouri school of journalism. ≈ traits de caractère : manipulateur, ambitieux, joueur, rusé, hypocrite, extraverti, bavard, charismatique, drôle, calculateur, cynique, sociable. ≈ groupe : cachemire. ≈ avatar : jamie dornan.
{ i'm on my knees looking for the answer } Fils unique, luke a très vite pris goût au luxe et au confort. Il a toujours été très entouré, pas forcement par les bonnes personnes. Il est accro au sexe, il a réussi à décrocher il y a cinq ans, mais il a replongé deux ans après, malgré tous ses efforts. Il ne fait pas exprès de blesser les gens qu'il aime, c'est devenu une habitude pour lui de se protéger. C'est un grand amateur de littérature, il a d'ailleurs une grande bibliothèque chez lui. Il a eu beaucoup de mal à passer le cap de la trentaine, c'est d'ailleurs pour cette raison que ses vieux démons ont repris le dessus. Il aime les bonnes choses, il apprécie un bon verre de vin, les courbes d'une femme, ou encore un après midi au soleil. C'est un bourreau du travail, il ne prend que rarement des vacances. Il est plutôt complexé, même s'il fait tout pour ne pas le laisser paraître. ≈ ≈ ≈- behind the mask:
pseudo, prénom : Samantha aka. saige. ≈ âge : dix huit ans. ≈ scénario ou inventé : inventé maggle. ≈ dernier mot : thx to romane pour ce merveilleux bébé.
Dernière édition par Luke Stark le Mer 27 Mai - 12:56, édité 2 fois |
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Luke Stark ≈ MESSAGES : 155 ≈ AVATAR - © : jamie dornan (schizophrenic, p!a) ≈ PSEUDO : saige (samantha) ≈ JOB : rédacteur en chef | Sujet: Re: baby i love you less and less (luke) Mar 19 Mai - 20:16 | |
| { first part : liaison }Les secondes défilent, une lenteur exaspérante ralentit les aiguilles de l'horloge. Je tapote l'extrémité de mon stylo sur la table, provoquant de ce fait de nombreux regards ennuyés de la part de mes voisins de classe. Un sourire étire mes lèvres. J'adore taper sur le système des gens. 5, 4, 3, 2, 1... Enfin, la sonnerie retentit. Ignorant les dernières paroles de mon professeur, je me lève et me rue directement vers la sortie de la salle. Deux livres sous le bras, mon sac jeté négligemment sur l'épaule, j'arbore mon fameux sourire en coin, celui qui a le don de faire fondre les filles que je croise. Perdu dans mes pensées, je me dirige rapidement vers les escaliers, avant de descendre au sous sol, où se trouve les locaux du journal du lycée. Oui, on aurait pu s'attendre à ce qu'un beau mec comme moi, musclé et bien bâti, fasse parti de l'équipe de base ball. Mais non. Mon truc à moi, c'est l'écriture. Et, croyez moi, ça en fait craquer plus d'une. Je pénètre rapidement dans l'imprimerie, prêt à lancer des ordres à tout va, lorsque je me fige brutalement. Qu'est-ce qu'elle fait ici ? "Bonjour, je suis Eleanor, la conseillère principale du lycée. Tu dois être Luke." Mon regard parcoure rapidement la salle, constatant que les autres membres du club sont penchés sur leurs tables, occupés à faire naitre telle ou telle rubrique. Je reporte mon regard sur la jolie trentenaire qui me regarde au dessus de ses lunettes. "Ouais, je suis Luke. Et je sais qui vous êtes. Ce que j'aimerais savoir, c'est ce que vous foutez ici." Cela faisait deux ans que l'ancien professeur de lettres avait abandonné le journal, et depuis, nous fonctionnions en autonomie. Personne n'avait remis mon autorité en doute. Je dirigeais tout ce petit monde, et cela marchait très bien comme ça. "Je me suis proposée pour superviser votre travail." J'en restais estomaqué. De quoi elle se mêlait. Elle dut lire l'énervement sur mon visage, car elle enchaina immédiatement, "Je ne suis pas là pour boulverser votre travail, seulement veiller à ce que tout se passe bien et que les incidents du mois de mars ne se reproduisent pas." Le mois de mars ? Je réfléchis deux secondes, avant de me souvenir. Cette barjo de Camilla, en dernière année, qui m'avait soudoyé (plutôt bien, d'ailleurs), pour que je publie une photo de son ex petit ami et de la fille avec laquelle il l'avait trompée. Pourtant, j'avais censuré les parties sensibles. "Ça fait deux ans qu'on se débrouille, et c'est le seul incident qu'il s'est produit. C'est de notre faute si une tarée s'est introduite dans les locaux pour modifier notre boulot ?" Elle essaya de me répondre, mais je ne l'écoutais déjà plus. Je donnais des directives à droite à gauche, comme à mon habitude, avant de me pencher moi même sur mon poste de travail, reclus au bout de la pièce, à l'éclairage de ma lampe de bureau. Ma main grattait le papier à toute vitesse, rédigeant un article comme une centaine d'autres, et ressassant la conversation que j'avais eu avec Eleanor. Ma tête se leva quelques fois de ma feuille, pour se poser sur le corps de la belle blonde qui se trouvait à l'autre bout de la salle, que je surpris à me regarder plusieurs fois également. Au fil des heures, l'endroit devenait de plus en plus calme, au fur et à mesure que les élèves quittaient l'établissement. J'étais toujours le dernier à rester. Le gardien m'avait offert un double de ses clés, officieusement bien sur, pour que je puisse rester écrire à mon aise. Il n'y a qu'ici que je me sentais à l'aise pour rédiger. Néanmoins, le regard de la conseillère me bloquait quelques peu, et je peinais à trouver mes mots. Bientôt, nous fumes seuls dans la salle, et elle se rapprocha discrètement de moi, jusqu'à se tenir au dessus de mon épaule. "Le style est un peu maladroit, mais c'est un bon début." Je restais bouche bée. de toute ma vie, je n'avais entendu que des louanges concernant ma plume, et elle se permettait de me juger ? "Pardon ?" Elle ne fit aucun commentaire, se contenta d'attraper un stylo et de corriger mes quelques maladresses ci et la, avant de me lancer comme un regard d'excuses. "J'ai passé un master en littérature." Je relis rapidement le papier, et admis qu'il était plutôt bon. Non. Excellent serait un meilleur mot. Mais je ne l'admettrais jamais devant elle. "Ouais. C'est pas mal." Je levais mon regard vers elle, arquant légèrement un sourcil. Et, sans contrôler mes gestes, ma main passa derrière sa nuque et attira ses lèvres contre les miennes. Elle ne me repoussa pas, bien au contraire. Et ce fut le début d'une liaison qui dura plusieurs mois, jusqu'à ce que, sous le coup de la colère, je la dénonce à la direction. C'en était fini de sa carrière, c'en était fini de mon romantisme.
Dernière édition par Luke Stark le Mar 26 Mai - 20:48, édité 6 fois |
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Luke Stark ≈ MESSAGES : 155 ≈ AVATAR - © : jamie dornan (schizophrenic, p!a) ≈ PSEUDO : saige (samantha) ≈ JOB : rédacteur en chef | Sujet: Re: baby i love you less and less (luke) Mar 19 Mai - 20:16 | |
| { second part : relation }Allongé sur mon lit, la sonnerie de la porte d'entrée me fit sursauter. Je me levais rapidement, et, après avoir consulté l'heure, réalisa que c'était très probablement le facteur, ou devrais-je dire, la factrice, qui passait me livrer. Je décidais donc de rester en boxer, torse nu, et descendit les marches de chez moi quatre à quatre avant d'ouvrir la porte. mais, surprise, à la place de la jolie rousse qui me livrait habituellement le courrier et buvait un café en ma compagnie, je me retrouvais face à un moustachu bedonnant qui me fixait d'un air morne, tout en me tendant un colis ainsi qu'une pile de lettres. "Eh bien, ce métier me surprendra toujours." Dit-il, me fixant de son regard bovin. je m'empressais de signer le reçu et de récupérer mon courrier avant de lui fermer la porte au nez, plutôt déçu de ne pas voir la jolie Magalie pour égayer ma matinée. Elle devait être en vacances, probablement. Après avoir ouvert le paquet, qui se révéla être un assortiment de jouets érotiques destiné à être livré chez une des mes maitresses mariées, je m'attaquais aux enveloppes, jetant les publicités au fur et à mesure, lorsqu'un d'entre elle retenu mon attention. Cosmopolitan. le magazine auquel j'avais envoyé une candidature il y a quelques semaines avait fixé un entretien d'embauche dans deux jours. Je marquais un petit sourire satisfait, tandis que l'intérieur de ma tête explosait littéralement de satisfaction. Depuis deux ans que je voulais quitter ce job merdique qui me servait à payer mes factures. J'effectuais une petite danse de la joie, sous l’œil éberlué de ma voisine d'en face qui constatait au fur et à mesure que j'étais presque nu. Sur ce, je lui adressais un magistrale doigt d'honneur avant de fermer mes rideaux et de commencer à faire mes cartons. Je l'aurais, ce poste. j'en étais sur.
Depuis un an que j'étais dans le journal, je ne regrettais pas une seconde le fait d'avoir accepté le job. Il est vrai que j'étais littéralement débordé de travail, mais mon activité était passionnante, et, selon la rumeur, si je continuais comme ça, je passerais rédacteur en chef d'ici un an. J'en salivais d'avance. Un stylo derrière l'oreille, j'étais plongé dans mes réflexions lorsqu'une douce voix me tira de mes pensées. "Excusez moi, vous pourriez m'indiquer le bureau de joanna coles ?" Je levais la tête et tombait face à face avec le visage le plus adorable que j'ai jamais vu. Je du la fixer un peu trop longtemps sans rien dire car elle se racla légèrement la gorge pour me ramener sur terre. Merde. Elle doit me prendre pour un psychopathe. "Il est au fond du couloir, la grosse porte couleur crème. Vous êtes nouvelle ?" osais-je, timidement. Attends, timidement ? N'importe quoi. J'avais l'impression d'être débile, à la fixer sans rien dire. "Oui, je commence lundi, je suis passée pour prendre mon planning et quelques papiers." J'espérais, sans trop savoir pourquoi, qu'elle était journaliste. Avoir une vue sur ses jolies yeux et ses formes parfaites (oui, on ne change pas un homme) à longueur de journée serait plus que bénéfique à mon moral. "Bon, eh bien, à lundi". Elle me sourit avant de s'éloigner d'une démarche légère, comme en apesanteur. Merde, c'était quoi ça ? Le coup de foudre ? Je suis pas assez stupide pour ces conneries, si ?
Un an. Un an de pur bonheur. Je viens de passer rédacteur en chef. ma petite amie est sublime et adorable. Une romance qui dure un an. Le temps passe vite. Je n'ai jamais été aussi heureux que pendant cette période. Je viens d'avoir vingt neuf ans et le monde à mes pieds. Je me sens invincible. Allongé aux côtés de celle que j'aime, je me perd dans mes pensées, un sourire niais aux lèvres. Je suis devenu tout ce que je détestais il y a quelques temps. Je songe au mariage. Aux enfants. Et pourquoi pas vendre mon loft pour acquérir une petite maison au bord de la mer, avec un chien et une voiture familiale. Je jette un coup d’œil au réveil, et me lève doucement, évitant de réveiller la jolie brune qui est encore plongée dans ses rêves. Je me rend dans la cuisine, et, vu l'heure avancée de la matinée, entreprend de préparer un brunch malgré mes piètres talents de cuisinier. J'apporte ensuite le plateau garni de nourriture jusqu'à la chambre, une fleur entre les dents, avant de le poser délicatement sur la table de nuit et d'éveiller mon âme soeur par un baiser. "Chaton, il est onze heures. On a rendez vous dans deux heures à la thalasso." Ce voyage improvisé pour nos un an ensemble était une de mes meilleures idées. Coupés du monde, je me refaisais une santé et un moral sur les plage brésiliennes, en compagnie de la personne qui comptait le plus pour moi. En parlant du loup, cette dernière ouvrit un oeil, difficilement, avant de d'étirer de tout son long, les cheveux en bataille et naturelle, comme je la préferais. "J'ai préparé quelque chose à manger". A ces mots, une lueur s'alluma dans ses yeux. La gourmandise était son pire défaut, mais je m'obstinais à le trouver craquant. Ce n'est que quand je posais le plateau devant elle qu'elle comprit que je m'étais mis aux fourneaux, et seul qui plus est. A la vue des toasts à moitié brulés et du café ayant une couleur étrange, elle éclata de rire. "Je me lève et je vais prendre une douche, et je t'emmène déjeuner mon amour. il faut vraiment que je t'apprenne à cuisiner." Et sur ces paroles, elle se rendit dans la salle de bain, toujours fraiche et sautillante, comme au premier jour.
Dernière édition par Luke Stark le Mar 26 Mai - 21:08, édité 3 fois |
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Luke Stark ≈ MESSAGES : 155 ≈ AVATAR - © : jamie dornan (schizophrenic, p!a) ≈ PSEUDO : saige (samantha) ≈ JOB : rédacteur en chef | Sujet: Re: baby i love you less and less (luke) Mar 26 Mai - 20:48 | |
| { third part : adultère }Trente ans. J'ai l'impression d'être un vieillard. Je me tartine de crèmes miracles matin et soir, et je me sens dépérir. cela fait maintenant trois mois que j'ai passé le cap, et, contrairement à ce que tous mes amis me soutenaient, les choses ne sont pas plus faciles avec le temps. Ça empire. Insomnies, perte d’appétit. Comme une gamine qui passerait ses examens. Eden ne comprend pas. Je ne me suis jamais senti aussi loin d'elle. Je ne lui fais plus d'amour. Je la baise. Et je me demande si elle s'en rend compte. Probablement pas. Sa naïveté et son innocence me rendent jaloux, parfois. C'est triste, mais je sens que mes vieux démons me reprennent. Je me surprend parfois à regarder d'autres femmes, à fantasmer, à flirter même. Pour l'instant, je n'ai pas franchi la ligne jaune. mais ça ne saurait tarder. Comment la regarder dans les yeux après ça ? Comment lui dire que je l'aime , je ne mérite pas son amour. Mais je n'ai pas le courage de lui avouer. J'ai besoin d'elle. je sais que je finirais par la blesser. Mais je suis trop égoïste pour m'en soucier. Pour le moment du moins. Alors je fais comme si de rien n'était, je la regarde de loin, et je lui souris. Comme au début.
"Excusez moi, vous pourriez m'indiquer le bureau de Joanna Coles ?" Impression de déjà vu. Je lève les yeux, pour me retrouver avec une jeune femme d'une vingtaine d'année, tout au plus. "Au bout du couloir. Vous êtes nouvelle ?" Pourquoi tout se répète t-il inlassablement ? j'ai l'impression d'être dans un mauvais remake de ma vie. "Merci beau gosse." Sur ce, la demoiselle tourne les talons, et, d'une démarche nonchalante, gagne la porte couleur crème que j'avais indiqué à la femme de ma vie il y à deux ans à peine. Cette jeune femme, c'est la nouvelle stagiaire de l'agence. Dès son arrivée, elle ne manque pas une occasion de m'apporter un café et de passer du temps avec moi, une fesse posée sur mon bureau, essayant d'être le plus aguichante possible. Et, un soir que nous manquons d'effectifs, elle se propose de rester avec moi afin de m'aider à finaliser un dossier. Chose que j'accepte, un peu naïvement. Et ce qui devait arriver arriva. On coucha ensemble. Pas une fois. Pas deux. mais des dizaines de fois. je me sentais de plus en plus mal. J'avais du mal à regarder Eden dans les yeux. je restais travailler de plus en plus tard pour ne pas croiser son regard lorsque nous nous retrouvions dans l'intimité de notre loft. Et puis, un jour, je fis quelque chose d'insensé. je voulais juste me prouver quelque chose.
"Oh mon dieu, Luke, tu as vu le prix pour une simple bague ? Son innocence habituelle me fit sourire. Nous étions dans une bijouterie connue mondialement. le prix des pièces présentées en vitrine était loin d'être une surprise pour moi. "Si tu devais en choisir une, ce serait laquelle ?" je lui adressais un regard plein d'amour, espérant qu'elle comprendrait le message caché dans cette attention subite. je ne voulais pas lui faire une demande en bonne et due forme. J'avais peur que cela lui rappelle trop son ex. un prof, un français je crois. Peu importe. Elle leva un regard surpris vers moi, comme pour me demander confirmation. Je hochais la tête. Elle avait compris. Elle me désigna une bague dans la vitrine, une monture toute simple sertie d'un émeraude, qui cadrait magnifiquement bien avec sa beauté naturelle. "Excellent choix." Commentais-je, avant de lui lever le menton et de l'attirer vers moi pour l'embrasser. "Je t'aime." Ça n'avait jamais été aussi vrai. pourtant, ce pincement de culpabilité au creux de mon estomac rendait tout cela beaucoup moins beau. beaucoup moins noble. Et je m'efforçais d'oublier mes problèmes en me laissant aller dans son étreinte.
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